L’écologie est au centre de tous les débats. Si les enjeux sont connus depuis plusieurs décennies, l’urgence climatique incite enfin notre société à se remettre en question et s’il est encore difficile d’accepter le fait que l’on ne pourra plus vivre comme avant, la diminution de la natalité fait partie des solutions.
Si on savait que les transports représentaient un problème majeur, de récentes études ont démontré que faire des enfants était le principal facteur de production de Co2 ayant pour effet le réchauffement climatique. Si au quotidien il est possible de réduire sa consommation en énergie en évitant certains gaspillages ou en remettant en question sa consommation de viande, c’est au niveau de la natalité que le problème est le plus important. On y pense pas forcément mais élever un enfant demande beaucoup de ressources en terme d’alimentation, d’habillement, d’achats divers et de déplacements supplémentaires. Toutes ces données mises bout à bout amène au constat que faire des enfants est ce qui génère le plus de Co2 devant l’avion et l’automobile.
Dans la communauté childfree, on trouve de nombreuses personnes impliquées dans des démarches écologiques. Que ce soit en réduisant sa consommation et ses déchets mais aussi en faisant le choix de ne pas avoir d’enfant afin d’éviter la catastrophe à venir prédite par des centaines de milliers de scientifiques à travers le monde. On parle même du mouvement GINKS (Green Inclination No Kids) où des personnes sont sans enfant par choix dans une démarche écologique. Si on est encore bien loin d’une prise de conscience générale et si les gouvernements qui se succèdent manquent clairement de courage sur cette question, le fait que ce qui menace la planète est bien là.
Faire table rase de siècles de traditions et de mauvaises habitudes n’est pas aisé mais il devient essentiel de s’interroger sur cette question d’avoir des enfants ou pas. En faire, c’est aussi leur laisser un avenir incertain tant la situation actuelle ne laisse rien présager de bon pour l’avenir. Le réchauffement climatique est réel et réduire son empreinte carbone est obligatoire pour la survie de notre espèce. Alors que l’extinction de l’Holocène est une réalité, il serait peut être temps de se remettre en question.