Choisir une vie sans enfant peut poser de nombreuses questions. Pour vous aider à faire le tri dans vos idées, nous vous avons sélectionné quelques ouvrages qui permettront, peut-être, de vous guider dans votre choix. Cette liste sera mise à jour au fil de vos propositions dans les commentaires.
Une vie sans enfant : Le bonheur est possible (Isabelle Tilmant)
Choix subi ou assumé, les femmes qui n ont pas d enfant sont de plus en plus nombreuses. Pourtant, même si la société persiste à considérer cette évolution en marge d une certaine normalité, les lignes bougent ! Avec nuance et douceur, illustré par de nombreux témoignages, Une vie sans enfant ouvre à la compréhension des multiples vécus qui ont mené à ce questionnement de femme ou de couple : comment dépasser la douleur d un deuil subi, reconnaître la légitimité d un projet de non-maternité ou affirmer sa féminité sans enfant, pour enfin s épanouir pleinement ? Quelle place donner ou non à la parentalité ? Comment identifier et affirmer ses propres désirs et projets ? Femmes et couples trouveront ici une foule de pistes de réflexion pour les aider à développer leur propre réflexion, leur propre chemin sur cette question. Acheter sur Amazon.
Pas d’enfant, merci ! Comprendre le choix d’une vie sans enfant (Annah Scott)
5% des français ne souhaitent pas d’enfant, hommes et femmes confondus. Le taux de fécondité poursuit sa lente décroissance en France comme en Europe. Pourtant, la femme qui refuse la maternité subit toujours des réactions archaïques d’une société qui se figure de son besoin vital de devenir mère.
Ce n’est pas le bon ! Tu changeras d’avis ! Tu es égoïste ! Tu es immature ! L’horloge tourne, tu vas finir seule ! C’est risqué une grossesse tardive ! Tu rates quelque chose ! Quelle tristesse une vie sans enfant ! Entre témoignages humoristiques, expériences personnelles, études et données scientifiques, ce livre dévoile : le regard porté sur ces femmes, les exigences sociales, culturelles et familiales qui dictent le devoir d’enfanter, les raisons et les avantages à ne jamais user des fonctions biologiques de son utérus, les mouvements et les communautés défendant le non désir d’enfant. Acheter sur Amazon.
No Kid : Quarante raisons de ne pas avoir d’enfant (Corinne Maier)
Futurs parents, sympathisants natalistes, obsédés de la tétine et du biberon, No Kid vise tout simplement à vous démoraliser, au sens de vous faire perdre la morale. Dans cet ouvrage jubilatoire et politiquement incorrect, Corinne Maier s’attaque à l’un des tabous les plus intouchables de notre société : l’enfant. Lassée par les discours conformistes et la littérature abondante louant les joies de la maternité ou la parentalité rayonnante, l’essayiste rebelle dégaine quarante bonnes raisons de ne pas succomber à la tentation de l’enfantement. Livre caustique et de salubrité publique, No Kid réjouira également ces millions de pères et mères qui craignent de reconnaître publiquement que » l’enfer, c’est les enfants ! « . Pour la première fois quelqu’un ose écrire ce que la plupart des parents pensent tout bas… quand leur progéniture est enfin couchée. Acheter sur Amazon.
Childfree : Je ne veux pas d’enfant (Bettina Zourli)
Je ne veux pas d’enfant parle de l’expérience personnelle de Bettina, mêlée à des témoignages, de ces Français qui ne se reconnaissent pas dans le modèle familial classique. L’ouvrage traite des diverses raisons qui peuvent pousser les individus à refuser la maternité. Il met également en lumière les attaques variées auxquelles font face les childfree, dans un monde où le chemin de vie passe presque encore obligatoirement par la parentalité. Ecologie, féminisme, finances ou encore indépendance, sont autant de thèmes abordés dans cet ouvrage : le non-désir d’enfanter se révèle en effet parfois être un choix non plus personnel, mais aussi politique, qui crée des débats houleux. Mouvement bien trop peu connu en 2019, Bettina souhaitait médiatiser ce choix de vie encore trop peu abordé, ni même compris. Acheter sur Amazon.
Une vie (Simone Veil)
C’est un événement. Simone Veil accepte enfin de se raconter à la première personne. De son enfance niçoise dans une famille juive complètement assimilée, et de sa déportation à Auschwitz avec sa mère et l’une de ses sœurs en mars 1944, jusqu’à ses fonctions les plus récentes, elle a su s’imposer comme une figure singulière et particulièrement forte dans le paysage politique français. Femme libre s’il en est, elle a exercé le pouvoir sans jamais le désirer pour lui-même mais pour améliorer, autant qu’elle l’a pu, les conditions de vie de ses concitoyens : à l’administration pénitentiaire, puis au ministère de la Santé dans le gouvernement Chirac sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing – c’est là qu’elle fait voter, contre son camp, la loi sur l’IVG ; à la présidence du Parlement européen, où elle se montre capable de tenir tête au Premier Ministre français, Raymond Barre ; comme ministre des Affaires Sociales, de la Santé et de la Ville dans le gouvernement dirigé par Balladur et présidé par François Mitterrand ; au Conseil constitutionnel ainsi qu’à la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Fidèle à ce qu’elle estime être la fonction des rescapés des camps de la mort, elle a témoigné, chaque fois qu’elle l’a pu, en France comme partout, de son expérience d’Auschwitz. Mais cette femme de mémoire n’est jamais nostalgique, jamais passéiste, elle n’a souci que du monde de demain, celui qu’elle léguera à ses petits-enfants et à ses arrière-petits enfants dont la place est grande dans sa vie. Elle a beaucoup voyagé, rencontré la plupart des « grands » de ce monde, vécu de près les événements majeurs du XXe siècle. Elle en parle sans forcer sa voix, mais on l’entend. Acheter sur Amazon.
Arrêtez de faire des gosses ! : Ou comment être une nullipare assumée (Eve Libera)
Avoir des enfants est une évidence pour la plupart d’entre nous. Pourtant, les raisons de fuir ces petites sources de gros problèmes sont nombreuses, très nombreuses. Aujourd’hui encore, quand on déclare ne pas vouloir d’enfant, on passe, au mieux, pour un(e) original(e). Et si on abordait la question sous un autre angle ? Un angle qui met en avant les dizaines de bonnes raisons de ne PAS faire de gosses ? Un livre à mettre entre les mains de celles et ceux souhaitant se lancer dans l’aventure de la parentalité, mais également dans celles des personnes doutant sérieusement de leur volonté de faire entrer des gamins dans leur existence. Vous n’êtes pas seul(e) dans ce cas ! Attention, ce livre est cependant vivement déconseillé aux femmes enceintes et à leurs partenaires, ainsi qu’aux personnes dépourvues d’humour. Acheter sur Amazon.
Lâchez-nous l’utérus (Fiona Schmidt)
Au départ, il y avait cette question : pourquoi le fait que je ne veuille pas d’enfant pose-t-il un problème à tout le monde, sauf à moi ? J’ai trouvé la réponse : parce que je suis une femme en âge d’en avoir qui coche 100% des cases du bingo procréatif. Même 50 ans après la légalisation de la pilule et de l’avortement en France, être une femme, c’est être une mère : être nullipare, volontaire ou plus souvent, involontaire, c’est donc être reléguée en D2 de féminité. Pourtant il ne suffit pas d’être mère pour qu’on vous fiche une paix très relative – oh non… Encore faut-il être une « bonne » mère, selon des normes procréatives et éducatives de plus en plus nombreuses, rigides et contradictoires. Résultat : la plupart des mères, celles qu’on ne voit pas à la télé ni sur Instagram, sont de plus en plus épuisées tout en se sentant de moins en moins légitimes (capables ?). Tant que l’on considérera que la maternité n’est pas une option mais une preuve de la féminité, tant que la parentalité restera d’abord une affaire de femmes, donc que c’est à elles de concilier leurs douze journées, les inégalités persisteront, non seulement entre les femmes et les hommes, mais aussi et avant tout entre les femmes. A nous de décider qu’elles ne sont pas une fatalité. Acheter sur Amazon.
Libre à elles: Le choix de ne pas être mère (Laurence Santantonios)
Près d’une femme sur cinq en Europe n’a pas d’enfant à quarante ans. De plus en plus souvent, c’est un choix. Paradoxalement, le désir d’enfant n’a jamais été autant affiché. Pour tenter de comprendre cette nouvelle donne anthropologique, Laurence Santantonios a rencontré une quarantaine de femmes qui ont choisi de ne pas être mères. À leurs témoignages, elle mêle allègrement sa propre trajectoire de vie et son expérience de la maternité. Dans ce texte vivant et documenté, ponctué d’entretiens et de textes d’écrivaines, l’auteure aborde les questions sans tabou et s’insurge contre les stéréotypes. En confrontant son expérience à celle des femmes qu’elle interroge, elle place le lecteur et la lectrice au cœur même du mystère de ce choix : avoir ou ne pas avoir d’enfant. Libre à elles, un éloge de la différence, une incitation à la liberté de penser et de se comporter. Acheter sur Amazon.
Ils vécurent heureux et n’eurent pas d’enfants (Meghan Daum, traduction par Julia Kerninon)
Ce recueil se distingue par sa qualité littéraire. Percutantes, souvent poignantes, parfois drôles, les contributions ménagent toute leur place aux nuances et à l’ambivalence. Elles élèvent spectaculairement le niveau du débat, quand la réflexion sur le sujet se limite encore trop souvent à une poignée de préjugés. Seize écrivains des deux sexes et de tous âges expliquent pourquoi ils ont décidé de ne pas avoir d’enfants. Certains d’entre eux n’en ont jamais voulu, d’autres en ont désiré passionnément avant de changer d’avis. Avec une franchise déconcertante, ces femmes et ces hommes racontent leur expérience intime, leur enfance, leur couple, leur vie professionnelle et décrivent ce que nager à contre-courant de la parentalité représente. Parce qu’ils n’en ont pas voulu et qu’ils ont dû régulièrement s’en justifier, ils ont beaucoup réfléchi à ce que signifie mettre un enfant au monde, ce qui fait de ces témoignages un ensemble réellement captivant, déculpabilisant, brassant des multitudes de questions (place de la mère dans la société, taux de fertilité en déclin en Occident) pour former un portrait nuancé, intelligent, drôle de ce à quoi peut ressembler une vie pleine et épanouie, loin des injonctions sociétales. Acheter sur Amazon.
Le Regret d’être mère (Orna Donath)
Ce livre est un cri d’alarme. Oui, certaines femmes regrettent d’être mère. Elles aiment leurs enfants, mais elles ont aussi besoin de s’exprimer par elles-mêmes, de s’épanouir, de réussir. Il n’est pas toujours facile de concilier le fait d’être mère et celui d’être une femme qui se réalise. L’idée même que l’on puisse concevoir du regret d’être mère peut être troublante. Orna Donath a interrogé de nombreuses femmes pour ce livre et propose l’idée suivante : nous devons nous questionner sur la façon dont la société pousse les femmes vers la maternité et pourquoi celles qui ne sont pas prêtes à suivre ce chemin sont encore considérées comme pouvant être une menace. Un livre étayé, nouveau, qui force à réagir. Grâce à ses recherches et à son livre, Orna Donath a rendu visible quelque chose qui, jusqu’à aujourd’hui, était limité aux confessions entre amis ou sur le divan des psychothérapeutes. Acheter sur Amazon.
Sorcières (Mona Chollet)
Tremblez, les sorcières reviennent ! disait un slogan féministe des années 1970. Image repoussoir, représentation misogyne héritée des procès et des bûchers des grandes chasses de la Renaissance, la sorcière peut pourtant, affirme Mona Chollet, servir pour les femmes d’aujourd’hui de figure d’une puissance positive, affranchie de toutes les dominations. Qu’elles vendent des grimoires sur Etsy, postent des photos de leur autel orné de cristaux sur Instagram ou se rassemblent pour jeter des sorts à Donald Trump, les sorcières sont partout. Davantage encore que leurs aînées des années 1970, les féministes actuelles semblent hantées par cette figure. La sorcière est à la fois la victime absolue, celle pour qui on réclame justice, et la rebelle obstinée, insaisissable. Mais qui étaient au juste celles qui, dans l’Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femme ces siècles de terreur ont-ils censurés, éliminés, réprimés ? Ce livre en explore trois et examine ce qu’il en reste aujourd’hui, dans nos préjugés et nos représentations : la femme indépendante puisque les veuves et les célibataires furent particulièrement visées; la femme sans enfant puisque l’époque des chasses a marqué la fin de la tolérance pour celles qui prétendaient contrôler leur fécondité et la femme âgée devenue et restée depuis, un objet d’horreur. Enfin, il sera aussi question de la vision du monde que la traque des sorcières a servi à promouvoir, du rapport guerrier qui s’est développé alors tant à l’égard des femmes que de la nature : une double malédiction qui reste à lever. Acheter sur Amazon.
Quoi de plus normal qu’infliger la vie ? (Oriane Lassus)
Avec Quoi de plus normal qu’infliger la vie ?, Oriane Lassus interroge avec une intelligence acide et sensible la question de la nulliparité. Et si la réponse n’était pas si évidente que ça ? Et si on pouvait ne pas trouver ça « normal », justement, de procréer ? À travers le regard et l’environnement d’une protagoniste anonyme, c’est le jeu d’influences imposé par une société normative qui est questionné, et la difficulté pour les femmes de faire un choix intime : « Tu changeras d’avis, tu verras. » ou le fatal « Tu le regretteras quand tu mourras seul(e) et abandonné(e) de tous ». D’où vient cette évidence supposée ? Comment penser en dehors de cette évidence ? Quoi de plus normal qu’infliger la vie ? s’intéresse aux normes familiales, sociétales, affectives qui régentent aujourd’hui la vie de tout adulte un tant soit peu poreux aux jugements de son prochain. Acheter sur Amazon.
Mamas (Lili Sohn)
Petite j’étais persuadée qu’il fallait avoir des enfants. A 15 ans, je pensais que je serai mère à 20 ans, à 20 ans je pensais que ça serait vers 25 ans. Et puis j’ai rencontré des gens qui pensaient autrement et qui questionnaient la charge sociale de l’obligation de maternité. J’ai commencé à me demander si moi, j’en voulais vraiment. Ce que ça signifiait et pourquoi on le faisait ? J’étais très mitigée sur le sujet. Et puis un jour, à 29 ans, j’ai eu le cancer. En même temps que l’annonce de la maladie, on m’a prévenu que les traitements allaient probablement me rendre stérile. Là, tout d’un coup, ça a été comme si on m’ôtait un jouet et que tout ce que je voulais c’était ce jouet-là ! Quatre ans plus tard, me voilà enceinte. À travers ma propre maternité, je veux interroger le fameux instinct maternel, l’explorer du point de vue philosophique, culturel, historique ; mais aussi aborder les différents types de parentalité, à travers d’autres témoignages. En bref : c’est quoi l’instinct maternel ? Et est-ce qu’il existe vraiment ? Acheter sur Amazon.
J’ai décidé de ne pas être mère (Chloé Chaudet)
Le destin d’une femme n’est pas de devenir mère. Pas le sien, en tout cas. Chloé Chaudet a 35 ans. Elle n’aura pas d’enfant. C’est décidé. Ce choix suscite l’incompréhension, voire l’agressivité. « Tu ne vas pas regretter ? », « Tu n’as pas peur de finir seule ? ». Toujours ces mêmes questions, quels que soient l’âge et le milieu. En France, la maternité semble une évidence; pourtant, près de 5 % des femmes la refusent. C’est un sujet tabou que même la révolution féministe tient encore à l’écart. « Comme des centaines de milliers de femmes indociles, j’ai pris une décision qui demeure inacceptable : vivre comme bon me semble ». Chloé Chaudet confie les raisons de son choix, décrit sa fragilité face aux réactions qu’il suscite
et tente de comprendre ces diktats inconscients qui nous habitent. Un livre éclairant, qui bouscule les préjugés. Acheter sur Amazon.