La communauté des personnes sans enfant regroupent des gens de tous horizons. Si on estime que l’on serait entre 5 et 10% de la population, très vite, l’anglais a été choisi pour définir ces groupes dans la société. Un terme international qui permet de lever certaines barrières et de diffuser plus largement un message positif. Toutefois, il existe une nuance entre les « childfree » et les « childless ».
Childfree
De l’idée que la parentalité devrait être un choix et non une certaine norme sociale est né le mouvement childfree qui défend de nombreuses valeurs et plus particulièrement que le fait de faire des enfants est, justement, un choix et qu’il doit être accepté. Nombreuses sont les personnes qui ne s’imaginent pas parent soit parce qu’ils ne pensent pas être à la hauteur de la tâche, qu’ils ont autre chose à faire de leurs vies ou que l’implication écologique de cette décision n’est pas forcément en accord avec l’avenir de notre société. Dans ce cas, on parle souvent de « sans enfant par choix ».
Une communauté qui tente de montrer que l’on peut tout à fait être épanoui et heureux sans pour autant suivre le chemin tout tracé qu’est celui de la parentalité. Il n’est donc pas étonnant que les personnes qui ne peuvent pas avoir d’enfant ont rejoint le mouvement : les childless.
Childless
Si les childfree ont beaucoup d’arguments pour ne pas faire d’enfant, les personnes qui ne peuvent pas en avoir ont, elles aussi, besoin de se retrouver avec des groupes de personnes qui ont une vie en dehors de la parentalité. Il n’est donc pas étonnant de croiser des personnes stériles ou qui ont eu des problèmes de santé et qui sont dans l’incapacité d’avoir des enfants. Être childless signifie souvent que l’ont aurait aimé être parent mais que l’on est tout de même sans enfant. Ici, il n’y a plus la notion de choix.
Le message de la communauté childfree est aussi important pour eux. Il reste très intéressant de montrer que l’on peut tout à fait être heureux sans enfant, que cela soit par choix ou pas.